Un roman dans le roman dans le roman façon poupées russes ; un jeu de pistes ; un puzzle à reconstituer ; une partie d’échecs à remporter ; une énigme à élucider ; des références à l’oeuvre de Conan Doyle ou encore de Stephen King, voilà ce que nous propose Franck Thilliez dans « Le manuscrit inachevé ».

Début 2014, Sarah, 17 ans, disparaît à proximité de son domicile de Berck-sur-Mer. Deux ans plus tard, son présumé assassin est retrouvé et envoyé en prison.

Près de quatre ans plus tard près de Grenoble, des policiers découvrent dans le coffre d’une voiture le cadavre d’une jeune femme dont le visage est arraché.

Ces deux affaires, apparemment éloignées, s’avèrent avoir de nombreux points communs.

Alors que la mère, Léane Morgan (auteure de thrillers dont le dernier s’intitule « Le Manuscrit inachevé » ; son nom de plume est Enaël Miraure), finit par se résoudre à la mort de sa fille Sarah, le père Jullian ne lâche rien et poursuit inlassablement ses recherches.

Dans le Sud-Est, c’est Vic, un flic hypermnésique, flanqué de son coéquipier Vadim, qui mène l’enquête aux ressorts machiavéliques.

Même si le suspense tient le lecteur en haleine, j’ai trouvé que l’intrigue de ce « Manuscrit » était un peu tordue et j’avoue ne pas avoir résolu l’énigme proposée dans la préface. Du coup, la fin m’a semblé un peu absconse. Tortueux vous dis-je !