Critique – Le Jardin des dieux – Gerald Durrell – La Table ronde

Critique – Le Jardin des dieux – Gerald Durrell – La Table ronde


Publiée entre 1956 et 1978 en Angleterre, la « Trilogie de Corfou » raconte l’expérience d’une famille britannique ayant quitté la grisaille de Bournemouth pour trouver refuge dans un petit coin de paradis grec aux paysages sublimes, au soleil revigorant et aux écosystèmes préservés.

« Le Jardin des dieux » est le dernier opus de la série narrée par le cadet de la tribu.

Passionné par les animaux, celui qui deviendra naturaliste poursuit ses séances d’observation de la faune et sa collection de bestioles en tous genres qui envahissent la propriété familiale.

Il prend aussi un malin plaisir à décrire, à la manière d’un entomologiste, les manies et défauts des membres du clan : Louise, la mère faussement choquée par le comportement de sa progéniture et capable de répliques du style « j’ai autre chose à faire à mon âge que de recevoir des princes »  ; Larry, l’aîné, écrivain intello et progressiste ; Leslie, l’amateur d’armes ; Margo, l’ado acnéique qui se cherche.

Alors que le second conflit mondial approche et que la parenthèse enchantée risque de prendre fin, Gerald s’amuse aussi à rendre hommage à la population locale avec laquelle les Durrell ont entretenu des liens forts parfois teintés de condescendance ainsi qu’aux hôtes plus ou moins farfelus venus leur rendre visite.

Ces moments donnent lieu à des scènes où le comique de situation se déploie pour le plus grand plaisir du lecteur.

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