Critique – Les enfants de la nuit – Frank Delaney

Critique – Les enfants de la nuit – Frank Delaney


Nicholas Newman, architecte londonien réputé, n’est plus le même depuis que sa compagne Madeleine, une femme juive de 15 ans son aînée, a été sauvagement assassinée. Trois ans après sa mort, Nicholas rencontre un couple qui lui montre une photo représentant une tour Eiffel en améthyste, seul objet dérobé chez Madeleine le jour de sa mort.

A partir de ce jour, Nicholas est victime d’agressions. Puis apparaît Lukas Waterman, un personnage mystérieux qui lui fait lire d’étranges archives relatant l’histoire, pendant la période nazie, d’un Familienanstalt (institut familial) qui fut le théâtre d’expériences sinistres (attention aux scènes à la limite du soutenable). Considérant que la force des Juifs résidait dans leurs relations familiales, un groupe de « scientifiques » s’évertua à détruire ces liens et à créer une sorte de Juif nouveau. Nicholas, apprenant que Madeleine fut victime de ces agissements, se décide à enquêter pour sauver l’unique survivante de l’institut, une certaine Alice.

Je n’en dis pas plus pour ne pas en dévoiler trop. Malgré des invraisemblances (pourquoi les Nazis auraient-ils voulu fabriquer un Juif nouveau alors que leur objectif était tout simplement de les détruire physiquement ?), quelques longueurs, des maladresses et des passages au sentimentalisme un peu niais, on ne peut s’empêcher de tourner les pages de ce livre présenté comme un « thriller ». On se fait finalement manipuler par l’auteur qui connait bien les recettes du succès.

Petit rappel : il s’agit du premier volet d’une tétralogie. Que va être la suite ?

Zéro pointé à l’éditeur qui, dans la 4ème de couverture, se trompe à plusieurs reprises sur le prénom du « héros ». On se demande s’il a lu le livre où s’il s’est contenté d’acheter les droits d’un livre dont il espérait qu’il serait un best-seller.

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