Critique – Les Jaloux – James Lee Burke – Rivages

Critique – Les Jaloux – James Lee Burke – Rivages


Avec la série « Dave Robicheaux » celle consacrée au « clan Holland » nourrit l’œuvre foisonnante de James Lee Burke.

Houston Texas au tout début des années 1950.

Forts de son statut de grand vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis installent ses citoyens dans l’insouciance de la société de consommation avec ses grosses voitures et ses drive-in temples de la malbouffe.

Aaron Holland Broussard vit auprès de parents aimants mais fragiles. Sa mère est dépressive et son père alcoolique. Lui-même est souvent assailli par la peur et par des pertes de mémoire.

L’adolescent s’apprête à rejoindre des amis pour profiter de la plage.

Il intervient dans une dispute entre un jeune homme et une jeune femme. Le premier s’appelle Grady Harrelson, rejeton d’un riche texan proche de la mafia. À cause de lui il va pénétrer dans l’enfer. La seconde se nomme Valérie Epstein. Auprès d’elle, il va déposer « son cœur sur un autel de pierre ».

Les agressions verbales et physiques, les cadavres, les flics ripoux, les trafiquants de drogue, tous plus ou moins acoquinés avec la pègre, vont rythmer les quelque trois cents pages des « Jaloux ».

Avec son dernier roman, James Lee Burke sonde une nouvelle fois la question du mal et la violence intrinsèque de la société américaine.

Heureusement qu’il reste l’amour, l’amitié et la beauté des envolées lyriques de l’auteur qui serre le cœur.

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