Critique – Trois jours chez ma tante – Yves Ravey – Les Éditions de Minuit

Critique – Trois jours chez ma tante – Yves Ravey – Les Éditions de Minuit


Marcello Martini, installé depuis vingt ans au Liberia où il est censé faire de l’humanitaire est convoqué par sa riche tante qui réside à Lyon.

Dans un courrier, elle lui annonce qu’elle suspend son virement mensuel et qu’elle le « prie » de l’accompagner chez le notaire pour confirmer qu’elle le déshérite. Elle a en effet découvert qu’il ne serait pas innocent dans l’affaire d’escroquerie de la fondation qu’elle dirige.

Conduit comme un polar, à toute vitesse, écrit comme une pièce de théâtre avec des dialogues savoureux et des situations cocasses, ce court roman qui met en scène, à la première personne, un personnage veule, cynique, égocentrique, indifférent et menteur est réjouissant.

EXTRAIT

Je n’avais pas laissé mourir ma mère seule, je n’étais pas là quand elle est morte, c’est différent.

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