Critique – Quand les colombes disparurent – Sofi Oksanen

Critique – Quand les colombes disparurent – Sofi Oksanen


Enchantée par la puissance brute de « Purge », beaucoup moins par « Les vaches de Staline », écrit avant le précédent, j’ai cette fois-ci été franchement déçue par « Quand les colombes disparurent ». Surfant sur la vague estonienne qui a fait sa marque de fabrique, Sofi Oksanen s’est attachée ici aux hommes, en l’espèce à deux cousins : l’un, Roland, le courageux qui combat les envahisseurs de son pays, qu’ils soient soviétiques ou nazis ; l’autre, Edgar, l’opportuniste, qui n’hésitera pas à pactiser avec l’ennemi pour le pouvoir et l’argent.

Prenant le parti, comme elle l’avait fait dans « Purge », de faire des allers et retours dans le temps (du début des années 1940 au mitan des années 60) , Sofi Oksanen décrit, avec forces détails, les activités et états d’âme des protagonistes. A force d’application, la lecture devient laborieuse, sans charme. Seul le personnage de Juudit, femme délaissée par son mari Edgar, a trouvé grâce à mes yeux. Malgré le portrait de cette rebelle, j’ai abandonné vers la page 190.

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