Rencontre avec Michel Bussi à l’Armitière le 11 avril 2019

Rencontre avec Michel Bussi à l’Armitière le 11 avril 2019


Pour Michel Bussi, les années se suivent et se ressemblent. Entre romans et adaptations pour la télévision et la bande dessinée, son actualité est en effet toujours aussi prolifique.

Conséquence de cette hyperactivité : l’auteur de l’excellent « Nymphéas noirs » est, comme l’a rappelé Hélène Boyeldieu, animatrice de la rencontre à la librairie L’Armitière le 11 avril dernier, « le deuxième auteur le plus lu en France avec huit millions d’exemplaires vendus ».

A chaque sortie d’un nouveau titre, il rend visite à ses lecteurs rouennais. Pour « J’ai dû rêver trop fort », édité en début de cette année, il n’a pas failli à la règle.

Après avoir cité Paul Eluard (« Il n’ y a pas de hasard , il n’y a que des rendez-vous ») qui résume l’esprit du livre, la « meneuse » de l’échange n’a pas tari d’éloge sur ce « thriller machiavélique » et « sidérant » qui l’a littéralement « scotchée » par « l’excellence de la manipulation ».

Pourtant, Michel Bussi affirme être incapable d’écrire du « vrai noir ». Et, avec ce « roman d’amour », il risque de déstabiliser les amateurs du genre.

Dans ce récit qui emprunte son titre aux paroles de « Vertige de l’amour » de Bashung, « on voyage beaucoup ». Normal puisque l’héroïne Nathy est hôtesse de l’air. Et, avec ce fan de Voulzy et Souchon, les déplacements se font souvent en musique. C’est ainsi qu’il a convié Gauvain Sers à écrire la musique de la chanson « Que restera-t-il de nous ? » qui figure dans le livre.

Interrogé sur son prochain roman, Michel Bussi confie : « je ne dis jamais rien ». Compte tenu de la productivité du Normand, le lecteur n’aura pas beaucoup à attendre.

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