Critique – Omerta – R. J. Ellory – Sonatine
Le trentenaire John Harper, obscur plumitif, va devoir quitter son havre miaméen pour retourner à New York qu’il a quitté près de vingt ans plus tôt pour fuir une vie délétère et une tante qui l’a élevé et qu’il tient pour folle.
C’est celle-ci qui l’appelle pour qu’il revienne dans sa ville natale où il apprend que son père est bien vivant mais qu’il se trouve entre la vie et la mort à l’hôpital à la suite d’une balle prise lors d’un braquage.
Cette surprise est de taille car John pensait que son géniteur était mort. Sa proche parente le lui avait affirmé. Pour son bien dit-elle…
D’autres découvertes tout aussi extraordinaires vont ponctuer son parcours initiatique, dont le plus incroyable est que le moribond est un chef de la pègre.
Chaperonné par le numéro 2 du dirigeant mafieux et une jeune femme énigmatique qui ne le laisse pas indifférent, John va tomber de Charybde en Scylla. Manipulés, il aura bien du mal à démêler le vrai du faux.
Quatorze ans après le très réussi « Vendetta », R. J. Ellory continue de sonder la criminalité organisée dont les membres, obsédés par l’argent, font de la violence un art de vivre et de l’existence humaine un obstacle à éliminer.
Malheureusement cette fois-ci, la mayonnaise a du mal à prendre. Des dialogues à n’en plus finir et des redondances sur les états d’âme du personnage principal nuisent au rythme du récit.
Dommage !
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