Critique – Couleurs de l’incendie – Pierre Lemaitre – Albin Michel

Critique – Couleurs de l’incendie – Pierre Lemaitre – Albin Michel


« Couleurs de l’incendie » est le deuxième opus de la trilogie commencée avec « Au revoir là-haut ».

Sept ans après le suicide de son fils Édouard, Marcel Péricourt décède. Le jour des funérailles, Paul, son petit-fils de 7 ans, se jette d’une fenêtre de l’hôtel particulier familial.

Devenu paraplégique, le garçon est couvé par sa mère, l’héritière de l’empire bancaire qui va disparaître à la suite d’un complot fomenté par les ennemis de cette grande bourgeoise qui n’a jamais levé le petit doigt de sa vie. Mais elle va vite se rattraper et faire preuve d’ingéniosité pour se venger de ceux qui ont provoqué sa ruine. Sa tâche est facilitée par les vices et secrets de ses adversaires.

Après avoir refermé ce roman qui compte quelque 530 pages, mon ressenti est mitigé.

Pierre Lemaitre a sans conteste un don pour la narration et la construction et la période historique – les années 1930 – où l’intrigue se déroule est passionnante (collusion entre la presse et les milieux d’affaires, scandales financiers, montée des extrémismes…).

En revanche, comme je l’avais déjà constaté pour « Au revoir là-haut », les personnages sont tous antipathiques (à part peut-être le petit Paul) et, surtout, ils manquent d’épaisseur psychologique et de chair. Et l’auteur ne lésine pas sur la caricature. Je pense à la diva Solange Gallinato qui m’a vraiment agacée !

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