Critique – Aux Cinq Rues, Lima – Mario Vargas Llosa – Gallimard

Critique – Aux Cinq Rues, Lima – Mario Vargas Llosa – Gallimard


Pérou, années 1990. Les attentats et les enlèvements du Sentier lumineux et du Mouvement révolutionnaire Tupas Amaru se multiplient et Fujimori préside le pays.

Enrique, un riche ingénieur, est victime d’un chantage. Rolando Garro, directeur de « Strip-tease », un journal à scandales, lui a présenté des photos plus que compromettantes prises deux ans plus tôt. Pour se protéger, il fait appel à l’avocat Luciano, son meilleur ami.

Pendant ce temps, Marisa et Chabela, les épouses des deux hommes, s’adonnent aux plaisirs saphiques. Ces petites minutes enchantées leur font oublier la triste réalité.

Règlement de compte contre Fujimori et Vladimiro Montesinos alias le Docteur, chef des services de renseignement (rappelons que Mario Vargas Llosa fut battu à l’élection présidentielle de 1990), « Aux Cinq Rues, Lima » dénonce la manipulation de la presse par le pouvoir.

Farce politique, il n’a pas la puissance des précédents romans de l’auteur péruvien qui a tout de même reçu le Prix Nobel de littérature. D’où mon dépit.

Le chapitre XX « Un tourbillon » où sont convoqués les principaux personnages du livre échappe à ma déception Il s’agit en effet d’un modèle de construction romanesque.

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