Critique – Le Lynx – Silvia Avallone

Critique – Le Lynx – Silvia Avallone


Piero a tout d’un gros dur et d’un macho. La trentaine finissante, il aime les belles voitures, volées de préférence. Ses larcins l’emmènent de temps en temps en prison. Il y ressort pour rejoindre son petit appartement et sa femme qui pratique le point de croix, sa seule raison de  vivre depuis que son physique va à vau-l’eau.

Alors qu’il s’apprête à commettre son énième braquage d’un restoroute, il rencontre un adolescent perdu à la beauté fascinante et au caractère étonnant.

Intrigué par cette rencontre improbable, Piero voit sa vie de délinquant vaciller et sa virilité affichée bien malmenée.

Comme dans le très puissant « D’acier », Silvia Avallone nous dépeint une Italie de la misère sociale et morale. Court roman d’ambiance (60 pages), « Le lynx » nous plonge dans l’ambiance des banlieues des grandes villes où les éclairages criards et vulgaires des centres commerciaux sont comme des repères pour ces habitants désoeuvrés et sans espoir.

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