Critique – Une dernière chose avant de partir – Jonathan Tropper

Critique – Une dernière chose avant de partir – Jonathan Tropper


J’avais beaucoup aimé du même auteur « C’est ici que l’on se quitte », « Le livre de Joe », « Perte et fracas », un peu moins « Tout peut arriver ». Qu’en est-il de la dernière livraison de Jonathan Tropper ?

Au mitan de la quarantaine, Silver a tout perdu : son statut de rock-star auteur d’un seul tube, sa femme et sa fille de 18 ans. Jusqu’à ce que cette dernière, prénommée Casey, surgisse dans sa vie de looser. Elle confie à cet homme qu’elle connaît à peine qu’elle est enceinte. Pourquoi pas à sa mère avec laquelle elle entretient des relations affectueuses ? Parce qu’elle a peur de la décevoir. En plus d’affronter cette nouvelle, il apprend qu’il est malade et que, faute d’une opération, il risque de passer l’arme à gauche. Oui mais voilà, le chirurgien est le futur mari de son ex-femme…

Mais c’est surtout pour émouvoir ceux qu’il aime que Silver va refuser l’intervention. Evidemment, rien ne va se passer comme il le souhaite et, au lieu d’attendrir son entourage, il va plutôt l’énerver.

Comme dans la plupart de ses précédents romans, Jonathan Tropper met en scène un célibataire raté confronté à la solitude, incapable de donner un sens à sa vie.

Mais où sont passés les dialogues savoureux, les situations cocasses, l’humour caustique, la réflexion sur la religion, la sexualité ?

Et l’avalanche de bons sentiments ne m’a pas émue.

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