Critique – Soeurs de sable – Stéphane Héaume – Rivages

Critique – Soeurs de sable – Stéphane Héaume – Rivages


La scène inaugurale de « Soeurs de sable » est de celle qui donne envie de se plonger dans une histoire dont on soupçonne qu’elle va ménager le suspense.

Comme le font désormais de nombreux auteurs anglo-saxons, Stéphane Héaume alterne les époques et les chapitres courts.

Nous sommes en 2018 à Paris. Amelia Albertini vient d’emménager. C’est dans son nouveau quartier qu’elle croise un vieil homme qui la fascine. Elle le suit dans son appartement dont un mur entier est couvert de portraits d’une mystérieuse femme portant un bandeau.

Soixante ans plus tôt, la new yorkaise Rose St Just vient d’hériter d’un cadeau empoisonné, un hôtel délabré situé à Portfou, une station balnéaire qu’on suppose située en Grèce. Avec la vente de ses romans en berne, elle n’est pas près de retaper la bâtisse.

Bref, elle a le moral au plus bas et noie sa solitude dans l’alcool. Et ce n’est pas sa sœur, une ravissante garce très riche, qui va l’aider à remonter la pente. Un jour, un beau ténébreux apparaît…

Les deux récits, qui évoluent en parallèle, vont bien évidemment se rejoindre.

Je vous laisse le soin de découvrir les secrets qui les entourent et qui font de « Soeurs de sable » une lecture au charme désuet qui rappelle les romans de Robert Goddard.

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